Année 2015

Conférences organisées par les Amis de la Vieille Navarre – Entrée libre

« Château Pignon »
par Christian NORMAND, le samedi 21 novembre 2015.
Entre juillet et septembre 1512, sur ordre de Ferdinand II d’Aragon, les troupes du duc d’Albe conquièrent la totalité du royaume de Navarre.
Une première tentative de récupération échoue dès le mois d’octobre de cette même année. Toutefois, afin d’empêcher toute nouvelle contre-offensive venue de France, Ferdinand II ordonne en 1513 la construction de la Fortaleza del Puerto e Peñón. Celle-ci comprenait en fait deux entités édifiées chacune sur un piton calcaire, la plus importante – dont l’emplacement est désormais connu sous le nom de « Château Pignon » – dominant la principale voie de franchissement des Pyrénées navarraises.
Ayant montré ses limites – cette forteresse ne présentera guère d’opposition lors des deux tentatives de 1516 et 1521 – et ne correspondant plus aux nouvelles conceptions de défense du territoire, l’ensemble fortifié est abandonné au plus tard en 1527 mais le site est à nouveau utilisé lors des Guerres de la Convention puis lors de la retraite d’Espagne des armées napoléoniennes.

« Irouléguy et les Vicomtes d’Urdos »
par Damy VIGIER, le samedi 24 octobre 2015.

« La mine de cuivre romaine de Mehatze »
par Gilles PARENT, membre de l’association Eusko Arkeologia, le samedi 11 avril 2015.
Cette ancienne exploitation minière, située entre vallée de Baïgorry et Valcarlos, était inconnue des archives. Les recherches récentes ont permis de l’attribuer à l’époque romaine. Les fouilles en cours visent à affiner les connaissances de ce type d’exploitation, motivée par la recherche de cuivre, et à tenter de révéler d’autres éventuelles époques d’activité. Non remaniés au XVIIIe siècle, fait exceptionnel dans la région, les anciennes galeries ont été étudiées dans leur configuration originelle, tandis que des terrasses, à l’extérieur, commencent à révéler les activités qu’elles ont accueillies.

« Hommes et Ours à l’époque préhistorique. Du mythe à la science »
par Dominique ARMAND, ingénieur, chargée de collections muséales, le samedi 7 mars 2015.
Au sein de l’abondante littérature consacrée aux Ours préhistoriques, on peut dégager une thématique concernant les relations entre ces animaux et l’Homme.
La première forme de relation envisagée donnait à l’Ours un rôle symbolique sous la forme d’un culte. Cette idée a largement été reprise par des journalistes ou des historiens (par exemple Michel Pastoureau) et a complètement occulté une autre problématique : les Ours ont-il été chassés et mangés ?