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60e anniversaire

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Samedi 21 octobre 2023
à la salle du cinéma Le Vauban
à 15 h 30

Une vidéo-anniversaire sera projetée pour célébrer les 60 ans de l’association Terres de Navarre (anciennement Amis de la Vieille Navarre).

Entrée libre.

A l’issue de la projection, un cocktail sera offert au public ainsi que le bulletin 2023 pour les adhérents.

Villes et édifices

      Nous vous proposons de découvrir ci-dessous un texte de Bernard Aldebert consacré à un marché public datant de 1727. Bernard Aldebert, administrateur de Terres de Navarre, est l’auteur de nombreuses publications consécutives à ses recherches généalogiques et historiques.

Un marché d’entretien des ponts
sur la route de Bayonne à Navarrenx
en 1727

Extrait de la carte de Cassini

Le seize février mille sept-cent-vingt-sept, les représentants de l’assemblée de Cize se sont réunis à Ispoure, dans la maison de Çubialde pour officialiser l’attribution du marché de réparation de cinq ponts sur la route de Bordeaux à Navarrenx. Le châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port, commandant des ports de Navarre, Pierre, baron de Lalanne, Joannes de Minondo de Mendive, Joannes d’Iriart d’Ainhice et Bertrand d’Arotsarena, d’Urrutie , constituent la délégation cizaine.    Lire la suite…

  

Conférence

Samedi 30 septembre à 18 heures
Salle d’honneur de la mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

Des enfants juifs en Pays basque 1939-1945

par Gérard EDER

(Couverture livre de Gérard EDER)                                                        (Les frères Lévy)

    Après avoir remarqué que dans son village, Ahaxe, plusieurs familles avaient hébergé des fillettes juives durant la seconde guerre mondiale, Gérard EDER, ancien journaliste aujourd’hui à la retraite, s’est lancé dans des recherches visant à cerner combien d’enfants se trouvaient dans cette situation.

    Après plusieurs années d’investigations, s’appuyant à la fois sur les rares documents existant et sur des archives qui n’avaient pas été jusqu’alors systématiquement exploitées, il est parvenu à mettre à jour l’existence de plus d’une centaine d’entre eux. Certains étaient arrivés par le biais de réseaux et d’organisations légales ou clandestines, d’autres par le bouche à oreille et les relations personnelles qu’entretenaient des familles locales avec des juifs, notamment de la région parisienne. Ce qui explique les différences d’hébergement, la plupart trouvant refuge dans des structures collectives (préventorium d’Arbonne, collège Saint-François de Mauléon, orphelinat de Jaxu) d’autres dans des foyers individuels qui les accueillirent comme leurs propres enfants.

    Malheureusement, tous ne furent pas sauvés et une vingtaine d’entre eux périrent dans les camps de la mort, raflés soit en Pays basque (où leurs familles habitaient avant guerre), soit lors de leur retour dans la capitale.

    Et à un moment où des millions d’enfants sont parqués, opprimés, déportés et souffrent de la faim et de conditions de vie déplorables à travers le monde, où ce que Brecht appelait « la bête immonde » refait parler d’elle, cette histoire d’une poignée d’enfants juifs est on ne peut plus actuelle.

Conférence organisée par Terres de Navarre – ENTRÉE LIBRE

Conférence

Samedi 24 juin 2023 à 15 heures
Salle d’honneur de la mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

Royalistes et contrebandiers.
La Basse-Navarre dans les guerres carlistes
du XIXème siècle

par Alexandre DUPONT

     Peut-on vivre normalement quand la guerre civile fait rage de l’autre côté de la frontière ?
     Par deux fois au XIXe siècle, de 1833 à 1839 puis de 1872 à 1876, la Basse-Navarre s’est trouvée confrontée à cette question. Bien avant la guerre civile espagnole de 1936-1939, l’Espagne s’est trouvée divisée entre les carlistes, royalistes, catholiques et absolutistes, et les libéraux, favorables à la sortie de l’Ancien Régime.
     Ces guerres civiles du XIXe siècle se sont déroulées en bonne partie en Hegoalde : la Basse-Navarre a donc été aux premières loges du conflit. Spectatrice certes, mais aussi actrice, car le conflit a débordé les frontières espagnoles de multiples façons, impliquant parfois malgré eux les frontaliers français.
     La Basse-Navarre a aussi été le théâtre d’une multitude de trafics et de passages clandestins d’hommes et d’armes envoyés depuis toute l’Europe aux insurgés carlistes. Ses contrebandiers ont ainsi joué un rôle tout particulier dans des guerres civiles qui ont retenu l’attention de tout le continent.

Conférence organisée par Terres de Navarre – ENTRÉE LIBRE