par Michel FORRIER


Bien que le poète et dramaturge Edmond Rostand (1868-1918) fut hostile à la guerre comme bon nombre d’écrivains de sa génération, dès les premiers jours du conflit, il adhéra au message d’union nationale lancé par le Président de la République. Malgré sa fréquente mélancolie, l’auteur de Cyrano de Bergerac,de L’Aiglon,de Chanteclerc, participa, à sa façon, à la lutte, en soutenant l’action des soldats qui dans la boue, le froid et les privations défendaient le pays. Victime de l’épidémie de grippe, dite espagnole, Edmond Rostand s’éteignit vingt-et-un jours après l’armistice dont il aurait salué la paix retrouvée à travers des vers pleins de panache.
Spécialiste reconnu de l’univers Rostandien, c’est avec clarté et précisions que Michel Forrier fait découvrir, à travers ses propos et de nombreux documents, les souffrances d’un être malheureux, bien éloigné de l’image d’un personnage imaginaire, jouant au prince dans les jardins de la Villa Arnaga à Cambo.
